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1500 DJs et producteurs s’engagent à bannir le plastique à usage unique de leurs soirées

 

L’industrie de la musique électronique s’engage de plus en plus fortement pour l’environnement. La semaine dernière, Richie Hawtin, Amelie Lens et Ben Klock font un geste fort contre la pollution des océans, en signant un appel contre le plastique à usage unique.

 

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© Stokkete

 

Par Trax Magazine
En partenariat avec la Electronic Music Factory

 

Dire adieu aux pailles, bouteilles et autres verres en plastique sur les dancefloor du monde entier : c’est le combat de la DJ canadienne Blond:ish, qui a lancé l’initiative écolo Bye Bye Plastic cette année. Son dernier fait d’armes ? La Montréalaise a convaincu 1500 DJs de bannir le plastique à usage unique de leurs loges avec sa campagne #PlasticFreeParty. Parmi les signataires, on compte des artistes à l’influence internationale comme Richie Hawtin, Amelie Lens, Ben Klock et Fatboy Slim. Sur son site, l’association met à disposition un modèle de fiche technique à donner aux organisateurs avant un événement, afin de connaître les alternatives aux pailles et autre bouteilles en plastique.

On connaît l’urgence de la situation : le nombre de bouteilles en plastique vendues dans le monde s’élevait déjà à 480 milliards en 2016 - et il augmente chaque année. Malgré les efforts faits pour les recycler, la plupart d’entre elles viennent s’échouer dans nos océans et menacer les espèces marines. Pour mettre fin au massacre, Bye Bye Plastic s’est donné un objectif : éradiquer les objets en plastique à usage unique des clubs et des festivals d’ici 2025.

Dans le monde entier, des acteurs de l’industrie de la musique électronique s’engagent de plus en plus massivement pour l’environnement. Cet été, cinq des plus gros festivals anglais ont banni définitivement le plastique à usage unique. En France, l’un des porte-voix du mouvement est le producteur disco Cerrone, qui vient de sortir une mixtape engagée sur le thème de l’urgence climatique. Son message : il faut sauver la supernature.

 

C. Laborie

 

16 décembre 2019