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La grande épopée du disco français racontée dans une exposition virtuelle

 

Saviez-vous que Michel Legrand et Julien Clerc se sont essayés au disco ? Sûrement pas - on oublie trop souvent la contribution essentielle des artistes français au raz-de-marée de paillettes dans les années 1970. La Sacem a créé une exposition virtuelle sur l’histoire du disco dans l’Hexagone. Jouissif. 

 

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© Tomertu

Par Trax Magazine
En partenariat avec la Electronic Music Factory

 

Cette année, la house, la techno, le gabber et l’ambient sont entrés au musée avec l’exposition Electro à la Philharmonie de Paris. Le disco français mérite lui aussi sa place en vitrine. C’est chose faite avec l’exposition virtuelle proposée par la Sacem, sorte de web documentaire interactif bourré de paillettes et de basses groovy.

L’animateur de radio et de télévision Jean-Pierre Pasqualini nous raconte comment ce mélange de mélodies pop et d’orchestrations funk a conquis les radios et les dancefloor français dès 1972 - et cela entre autres grâce aux pionniers Manu Dibango et Cerrone.

En quelques années, les arrangements disco inondent toute la variété française. Il y a les leaders, comme Dalida et Claude François, et ceux qui suivent la mode le temps de quelques titres. Même Julien Clerc, France Gall, Michel Legrand et Françoise Hardy s’essayent aux rythmes funky. 

 

 

À l’orée des années 1980, les grandes vedettes du genre délaissent le disco au profit du rock, à l’instar de Donna Summer. Le disco français ne tire pas sa  révérence avant d’avoir signé un succès mondial, ce sera Born to be Alive. Le titre chanté en anglais par Patrick Hernandez se glisse en haut des charts dans toute l’Europe et jusqu’aux Etats-Unis.

 

Retrouvez l’exposition Disco Français sur le site du musée de la Sacem.

 

C. Laborie

 

19 décembre 2019