The ID FACTORY accueille Kendal, l’un des artistes électro les plus connus de la scène toulousaine. Producteur et DJ, il se souvient de ses premières émotions électro, évoque son plaisir de faire danser et faire découvrir des sons, parle de ses influences musique et cinéma, de l’évidence de fonder son propre label. Il revient aussi sur ce qui a changé pendant cette crise en espérant qu’elle suscite une prise de conscience et facilite l’émergence des artistes locaux.
juillet 2021
The ID Factory est une série de podcasts développés par Electronic Music Factory et Tsugi Radio.
« Tout petit déjà, j’étais attiré par la musique électro ». Kendal se souvient des compils très techno qui s’écoutaient forts dans la voiture, puis adolescent, des before de 19h à 23h, fêtes sans alcool pendant lesquelles sa fascination des DJ est apparue. Premières platines dans un café et premiers souvenirs à Oloron Sainte-Marie ; une rencontre déterminante avec un fan ; l’achat des premiers vinyles. Arrivé au DJing par la production, Kendal apporte sans doute plus de technique aujourd’hui dans ses sets mais n’a pas perdu le goût de faire danser. Après un premier EP, il reçoit à son tour des démos qui lui donnent l’idée de créer son propre label, Ritmo Fatale. L’artiste aime les aventures collectives et porte haut les couleurs de Toulouse dont il a animé la mythique salle du Bikini.
Ce qui lui a manqué le plus pendant cette crise ? Jouer en public même si la période fut pour lui créative et pensée pour la piste. Une crise dont le mérite est d’avoir ouvert les yeux sur certaines réalités. « Les line-up seront désormais plus paritaires et les talents locaux bénéficieront de plus de visibilité sur la scène française ».
Le mix qui accompagne cet entretien montre les diverses sonorités composées ou jouées par Kendal, adepte du style italo. Il rend aussi hommage à Nicolas Ker, le chanteur du groupe Poni Hoax, récemment disparu.
L'entretien et le set de Kendal sont enregistrés dans les studios de Tsugi Radio.