Cet article est également publié sur le site du magazine TRAX.

Vivre de sa musique est difficile si on ne connait la marche à suivre, ni les règles qui régissent l'énorme marché qu'elle représente. Myd, musicien électronique signé chez Ed Banger Records et membre de Club Cheval, livre dans une vidéo de 4 minutes ses conseils pour réussir à faire de sa passion un métier.

Le monde de la musique est connu pour être parsemé d'embûches. Il necéssite d'y consacrer du temps, de se faire connaitre... et bien souvent, la question revient : comment en vivre? Vivre grâce à sa musique, c'est avant tout se considérer soi-même comme un professionnel, sortir de ce cadre du pur loisir, explique Myd, producteur de musique électronique affilié à Ed Banger et membre de Club Cheval. Il s'agit tout d'abord de franchir un cap, « de faire de sa passion un métier, comprendre qu'on est plus seulement en train de jouer avec des synthés, de faire des démos, mais qu'on décide de faire de nos morceaux de "vrais morceaux" ». Cet engagement implique de renoncer à d'autres activités, pour pouvoir se concentrer au maximum sur celle-ci. « Il faut se lever le matin et se dire : je suis un artiste ».

Myd met aussi l'accent sur le fait que le métier de musicien n'est pas seulement le fait d'en jouer. Pour acquérir de l'argent, construire son studio, il faut savoir se diversifier, produire pour d'autres musiciens, parfois situés en dehors de sa propre zone de confort. « Moi par exemple, je fais de la réalisation, ou collabore avec des rappeurs. Cela ne signifie pas que je vais faire du rap qui ne ressemble pas à ma musique. Je vais emmener mes propres synthés dans un studio de rap, et on va essayer de faire quelque chose ensemble. Si on veut faire de l'argent, il ne faut pas hésiter à s'ouvrir. »

Comprendre que l'industrie musicale, n'est pas exempte de règles, de codes très spécifiques, est crucial. Droits d'auteur, droits master, sont autant de notions à connaître pour savoir « où est l'argent, et où est-ce qu'il va. En ayant conscience de cela, on est plus à même de protéger sa musique. »