Pour réussir à l’international, il vous faut une stratégie qui permette de compenser les coûts induits.
Bien s’exporter nécessite :
-
d’adapter ses outils promotionnels au fonctionnement international
-
de solliciter, voire de créer et d’entretenir un réseau d’interlocuteurs internationaux dans les domaines de la promotion, de la distribution et du booking
-
de pouvoir gérer une logistique plus lourde
Et évidemment l’anglais est une condition sine qua non.
Il faut vous tenir au courant des tendances musicales et des pratiques professionnelles en cours à l’international : genres musicaux, scènes locales, types de configurations (clubs, festivals…), taille et nature des marchés…
Toutes ces informations s’acquièrent en général par réseau : dans le milieu musical que vous côtoyez, il y a forcément des artistes, des labels ou des bookers qui ont déjà joué à l’étranger ou qui ont des contrats de distribution locaux pour leurs disques. En discuter est encore le meilleur moyen de mettre le pied à l’international.
Le but est de réussir à construire une renommée qui permette de multiplier les dates ou les points de distribution, en coordonnant correctement DJ sets et sortie d’EP ou d’album par exemple. Pour ça, il faut choisir et réussir des dates et lieux clés : clubs, showcases, festivals… Certains lieux sont des carrefours incontournables, où tous les professionnels se rendent et qui peuvent être décisifs pour enclencher des étapes supplémentaires, comme le Sonar à Barcelone ou l’ADE à Amsterdam.
Des réseaux encore plus formalisés existent, qui peuvent vous aider à réussir votre aventure à l’étranger, comme ceux du Bureau Export. Les aides peuvent se présenter sous forme de veille, de conseil et de mise en relation, mais aussi en soutiens financiers, tant les coûts induits par l’export représentent un investissement risqué.