Freeform, l’association qui vous aide à créer la soirée de vos rêves

Open air, festivals, soirées warehouse : Freeform accompagne des événements de tous les styles, pourvus qu’ils viennent de collectifs jeunes, amateurs et engagés. Pour promouvoir la diversité de l’offre festive en France, l’association a créé le programme « Full Support », qui soutient chaque année des projets événementiels de toute la France. Pour la cinquième édition, sept projets organisés à Toulouse, en Corrèze ou en Ille-et-Vilaine ont été sélectionnés parmi 40 candidatures. Après une sélection au mois d’avril, les lauréats seront suivis pendant plusieurs mois, tant au niveau de l’accueil du public que des finances et de la sécurité. 

« Nous avons candidaté en mars, avec un formulaire à remplir en ligne. Ce qui a compté pour Freeform, au-delà de l’avancement de notre projet d’événement, ce sont nos engagements, les valeurs que nous portons au niveau de la solidarité, le fait qu’on cherche à reverser une partie de nos bénéfices à une association, qu’on organise une collecte de nourriture pour les sans-abris… » rembobine Elise Bellot, 24 ans, membre du collectif techno bordelais Munera. L’organisation, née il y a un an autour d’un projet de soirées électroniques sportives et solidaires, travaille en ce moment à la création de son premier festival, prévu pour le 23 septembre sur le port de Grattequina, sur les rives de la Garonne, avec trois scènes dédiées à la techno, à la hard music et à la dub. 

Pour venir en aide à ses poulains, Freeform commence son accompagnement par un week-end rassemblant tous les lauréats à Toulouse. Au programme, deux jours de formation pour anticiper tous les aspects de la création d’événement : l’accessibilité, les déclarations Sacem, la réduction des risques, la gestion des bénévoles, les violences sexistes et sexuelles… « Sur ce sujet, c’était super enrichissant d’apprendre à anticiper et gérer les possibles situations de violence. Du coup, on a prévu d’écrire une charte interne et externe qui doit être respectée par toutes les personnes présentes à notre événement, et sur laquelle nous allons communiquer pour montrer notre intransigeance face aux violences sexistes et sexuelles. Sur place, on a aussi prévu de monter une équipe ‘bienveillance’, qui sera formée en amont pour rassurer et assister les festivaliers qui pourraient se trouver en difficulté », anticipe Elise Bellot. 

Un accompagnement in situ

Tout au long des mois d’accompagnement, les équipes de Freeform sont également présentes pour aider à la création de l’événement. « ça nous est particulièrement utile sur les questions administratives, pour monter nos dossiers auprès de la mairie, notamment pour une soirée comme la nôtre qui doit être organisée en plein air sur un port. Leur présence est rassurante, ça donne un poids à notre demande », insiste Elise Bellot.  Sur son site, Freeform délivre de nombreuses notices d’information, des modèles de dossiers de sécurité, des informations sur la déclaration à faire auprès de la Sacem… 

Au fil des mois, Munera a aussi peaufiné son projet d’open air engagé, avec un tarif préférentiel selon la situation financière des participants, des points d’eau pour réduire la vente de bouteilles en plastique, la distribution de cendriers de poche et une programmation artistique s’approchant de la parité. 

Pour s’assurer du bon déroulement de la soirée, Freeform sera aussi présent sur place avec un espace composé d’un stand de réduction des risques, d’un point de secours et d’une zone chill. Après l’événement, l’association apporte une aide financière à la structure organisatrice, avec une enveloppe allant jusqu’à 7 000 €, composée d’une réduction sur les droits d’auteur à régler à la Sacem, d’une participation aux des frais de sécurité. Pour participer aux prochains programmes d’accompagnement, rendez-vous sur la page de Freeform.  En attendant la prochaine commission, le site regorge de ressources pour comprendre les bases de l’organisation d’un événement.

Célia Laborie