L’écosystème des musiques électroniques en France

 

La multiplication des festivals de musique électronique

En 2013, Paris se dotait de deux festivals de musiques électroniques, le Weather Festival organisé par l’agence Surprize et le Peacock Society par l’agence We Love Art, rejoignant ainsi les pionniers français du genre, à savoir Nuits Sonores à Lyon, Astropolis à Brest, Nordik Impact à Caen ou le N.A.M.E Festival à Lille. L’éclosion d’autres scènes locales, à Nantes, Bordeaux ou en région PACA, a consacré le rattrapage d’un certain retard de la France sur la scène électronique internationale, alors que la plupart de ses acteurs s’accordent à déplorer une relative traversée du désert au début des années 2000.

Les festivals français encouragent la mobilité de publics de toutes les régions, voire d’Europe. C’est tout un marché des musiques électroniques dont on constate l’explosion sur l’ensemble du pays. L’éclosion de nouveaux festivals, soirées, clubs, collectifs et artistes s’est accélérée depuis quelques années. Nombreux s’inscrivent dans une démarche créative à l’identité forte et fédèrent des scènes et surtout, des publics.

On dénombre aujourd’hui une soixantaine de festivals de musique électronique en France.

Top des festivals de musiques électroniques

La force nouvelle des collectifs

Les DJ et artistes se rassemblent de plus en collectifs, qui créent une émulation créative sans précédent sur la scène actuelle. L’intérêt, au-delà de l’aspect artistique, réside aussi dans la possibilité de mutualiser les moyens de production et de promotion.

Les collectifs français les plus en vue

Des acteurs jeunes et connectés

Les nouveaux artistes et leurs publics, très jeunes, maîtrisent les nouvelles technologies qui modifient autant les modes de création et de production musicale (le home studio) que la manière de diffuser et d’avoir accès aux œuvres ainsi produites (plateformes et réseaux sociaux).

 

Des digital natives qui créent pour les digital natives.

Ils sont parfaitement au fait de l’histoire des musiques électronique et font preuve d’une capacité à s’instruire décuplée par la puissance d’internet. L’écosystème des musiques électroniques voit donc ses lignes de démarcation en perpétuel mouvement.

 

Un écosystème en renouvellement continu

La multiplication des acteurs sur un marché en progression, tant du côté de la production, de la diffusion que de la consommation, modifie les comportements et les pratiques.

Pour schématiser, on peut distinguer :

  1. un segment du marché qui parvient à monétiser la diffusion en progression d’œuvres de dance music sur les canaux traditionnels (radio, télé, boîtes de nuits), mais est peu présent en live

  2. un segment constitué des musiques techno/house, dont les artistes se produisent beaucoup en live, mais dont la diffusion des œuvres sur les canaux traditionnels est quasi nulle, au profit d’une diffusion peu rémunératrice sur internet, dont la vocation essentielle est la communication.

Les musiques électroniques réunissent donc des acteurs aux structures et aux pratiques variées, aux problématiques et aux stratégies diverses et plus ou moins compatibles.

 

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La chaîne de valeurs des musiques électroniques en France : du producteur numérique au consommateur d’expériences live.

L'écosystème des musiques électroniques en France

 

  • Pour en savoir plus, consultez l'étude "Les musiques électroniques en France"

 

Pour en savoir plus

- La musique électronique qu'est-ce que c'est ?
- Les chiffres
- Les festivals
- Les clubs